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Accueil > Les aventuriers de la mobilité
Chaque année depuis 5 ans, le Val d’Ille-Aubigné organise l’opération « les aventuriers de la mobilité ».
Pendant un mois, des volontaires laissent leur voiture au garage et testent un autre mode de déplacement : le car, le train, le covoiturage, ou le vélo à assistance électrique.
Durant cette période, les vélos sont mis à disposition gratuitement par la Communauté de communes et les abonnements de transport sont pris en charge.
Retours sur leurs expériences :
Anita est habitante de La Mézière et a toujours utilisé sa voiture pour se rendre sur son lieu de travail.
A 50 ans, elle a décidé de changer ses habitudes face aux problématiques quotidiennes qu’elle rencontrait sur son trajet, en empruntant la D137 vers le centre-ville de Rennes : bouchons, temps de perdu, insécurité, pollution, stress et fatigue. « Ce flux de voiture de plus en plus important m’a amené à me questionner sur ce que je pourrais faire à mon niveau pour réduire les émissions à effet de serre, avoir un meilleur confort et arriver au travail moins stressée. »
Les “Aventuriers de la Mobilité” a permis à Anita de bénéficier d’une prise en charge de son abonnement Breizhgo et de tester pendant un mois la ligne 15 depuis l’arrêt « Macéria », (6mn à pied de son domicile) jusqu’à l’arrêt Anatole France à Rennes. De là, Anita prend ensuite le métro jusqu’à Charles de Gaulle.
Essai concluant : « c’est plus de confort, je peux soit lire, soit me reposer, soit discuter avec les usagers habituels. Moins de pollution aussi pour la planète, donc plus écologique. » Anita bénéficiait aussi de la présence d’un correspondant par l’association Aidutill de La Mézière (association promouvant l’usage du car et assurant la diffusion de l’information concernant les transports collectifs) qui a pu la conforter dans ce choix de transport. Si le trajet est plus confortable pour Anita, elle souligne que les cars se retrouvent coincés sur les mêmes axes empruntés par les voitures le matin, et qu’il serait nécessaire de prévoir des voies uniquement dédiées à ce mode de transport collectif afin d’inciter davantage les personnes à changer leur mobilité. L’expérience l’a pour autant convaincue : « Je vais continuer sur cette lancée, en espérant ne pas être trop impactée par les grèves de décembre. Ma voiture restant au garage, bien au chaud ».
Macérienne, Véronique travaille à Saint Grégoire. Pendant le mois des aventuriers de la mobilité, elle a choisi le vélo à assistance électrique pour ses trajets du quotidien.
Pour ses déplacements domicile-travail, Véronique utilise principalement la voiture et de temps à autre le vélo.
Elle s’est lancée dans l’expérience pour « tester un vélo à assistance électrique et comparer avec un vélo ordinaire sur l’assistance apportée et la durée du trajet ». « Les bouchons sur la voie express de Saint Malo Rennes et les bouchons le soir pour sortir de St Grégoire» l’ont aussi motivée pour tester ce mode de déplacement.
En vélo à assistance électrique, Véronique met un peu plus de 20 minutes pour effectuer les 9,5 km qu’elle a depuis son domicile pour rejoindre son lieu de travail. Parmi les avantages du vélo, « la sensation d’évasion lors du retour au travail, pas de temps supplémentaire pour s’habiller par rapport au vélo et le VAE se pratique même avec beaucoup de vent ». Les déplacements à vélo permettent aussi d’éviter les bouchons.
Parmi les freins à la pratique suite à son expérience en VAE « le manque de piste cyclable notamment sur la RN137 ». « Il faudrait également avoir un rétroviseur et une sacoche pour favoriser la pratique du vélo ».
Aujourd’hui, Véronique loue un vélo à assistance électrique auprès du service de location du Val d’Ille-Aubigné. Elle a équipé son vélo de sacoches, d’un rétroviseur et d’un système de flèches lumineuses directionnelles afin d’être bien vue des automobilistes. « J’utilise mon VAE quand la météo est clémente et j’en suis très satisfaite ».
Benoît est Macérien et travaille à Chantepie. Pendant l’opération les aventuriers de la mobilité, il a testé le vélo et le covoiturage pour aller au travail. Il fait 37 km en voiture et 20,5 km à vélo avec un temps de trajet de 25 minutes à 1 heure en voiture en fonction des conditions de circulation et de 35 minutes en vélo à assistance électrique.
Les motivations de Benoît pour tester un autre moyen de déplacement : « retrouver un peu de sérénité au travers d’une bouffée d’air avant et après le travail. Avec le VAE, il est aussi possible de se changer au travail sans avoir à prendre de douche. C’est aussi pratiquer une activité physique sur le temps de travail et redonner le sourire aux enfants en partageant un moment de détente le matin et cela les booste pour être à l’heure ».
Cependant, Benoît ne peut pas faire le trajet à vélo tous les jours, aussi, pour compléter, le covoiturage est une autre solution qui « évite de s’énerver ou de s’ennuyer dans son véhicule en regardant les minutes défilées avec un timing serré pour aller récupérer son enfant après le travail. »
Benoît continue de covoiturer er de faire du vélo.
Pour faciliter la pratique du vélo , il souhaiterait la sécurisation de plusieurs tronçons notamment à Montgerval et d’avoir moins de « slaloms » à faire à certains endroits qui sont dangereux pour un trajet quotidien.
Le vélo, c’est une bouffée d’oxygène, l’assurance d’un temps de trajet maîtrisé mais aussi des risques dans le cadre de l’utilisation du VAE, de par sa vitesse, la méconnaissance des automobilistes .
Le covoiturage permet aussi d’échanger et évite le stress.
Marie-Line habite à Montreuil-le-Gast. Elle parcourt 12 km pour rejoindre son lieu de travail, à Saint-Grégoire.
Lors du mois des aventuriers de la mobilité, Marie-Line a testé un autre mode de transport que la voiture solo pour aller travailler, le vélo à assistance électrique (VAE). « J’ai tenté l’expérience car l’idée d’utiliser moins ma voiture me plaisait, explique-t-elle. C’est conforme à mes valeurs. Je pratique déjà le covoiturage pour emmener mes enfants et leurs copains aux entraînements de foot. Si en plus ça me permet de faire du sport ! ».
En vélo électrique, Marie-Line effectue le trajet domicile-travail en 25 mn contre 20-30 mn en voiture et 30-40 mn en vélo traditionnel. « L’assistance électrique permet de gagner du temps, de ne pas arriver fatiguée ni en sueur au travail, complète Marie-Line. Les inconvénients sont les mêmes que pour le vélo : la météo, la circulation automobile et les gens pressés sur le trajet ». La cycliste reste motivée : « Je fais du sport, j’évite les bouchons matin et soir et je ne pollue pas. Je peux dire “Je l’ai fait !”. Et ma famille peut être fière de moi ! ».
Parmi les cinq volontaires ayant suivi l’expérience cette année, Roselyne a testé le car et le bus, conseillée par une collègue. « Habituellement, je mets 45 mn pour aller en voiture jusqu’aux Longchamps, à Rennes, explique Roselyne qui parcourt quotidiennement 25 km le matin depuis Saint-Symphorien. J’en avais assez des bouchons. Je voulais essayer les transports en commun pour moins de stress ». Bilan ? « Le trajet est plus long car je suis obligée de prendre une correspondance de bus dans le centre de Rennes, à République. Je mets 10 à 15 mn de plus qu’en voiture ». Peu importe : Roselyne a décidé de continuer à prendre les transports en commun. « En contrepartie, je suis moins stressée et je réduis mes frais de carburant ».
Nelly est l’une des « aventurières ». Depuis Saint-Médard-sur-Ille, elle a testé le vélo à assistance électrique (VAE) pour se rendre au travail, à Rennes (20 km). Une bonne façon de contribuer à la santé de la planète. « Je suis une convaincue de l’écologie. Il me paraît donc normal – et de bon sens – de se bouger pour faire quelque chose. Aujourd’hui, je mets entre 45 et 50 minutes pour réaliser le trajet ». Nelly se déplace avec son collègue Alain qui loue un VAE à la Communauté de communes. C’est d’ailleurs Alain qui lui a parlé de l’opération. Au début de l’expérimentation, il lui a été difficile d’utiliser le vélo à cause des intempéries : « Je suis équipée pour la petite pluie, pas pour les trombes d’eau… Mais c’est très agréable par beau temps ». Après un mois de test, Nelly continuera les déplacements à vélo mais avec du matériel adéquat.
Nathalie a testé pendant un mois le car pour faire La Mézière-Rennes avec le réseau Illenoo et a également testé une fois le covoiturage.
Elle a trouvé une covoitureuse avec l’association Covoiturage + qui anime le réseau de covoiturage Ehop.
“Pendant le mois des aventuriers, j’alternais car et voiture personnelle en fonction des jours mais je n’avais pas vraiment établi de rythme au début. J’avais tendance à ne voir que les inconvénients du car”.
Aujourd’hui, Nathalie a calé ses horaires et nous précise qu’elle peut apprécier les avantages du car. “Cela m’oblige à marcher tous les jours, ce que je ne faisais plus depuis plusieurs années. J’ai eu beaucoup de chance avec la météo mais j’avoue que les jours de pluie, qui s’accompagnent souvent de retards, le car est bondé et le trajet moins agréable”
Suite à cette expérience, l’aventure continue pour Nathalie qui prend régulièrement le car et envisage d’alterner car et voiture.
Patrick, habitant et salarié à Saint-Aubin d’Aubigné, a testé le vélo à assistance électrique pour ses trajets domicile-travail. Le trajet de son domicile à son travail est court : 2 km mais avec ses horaires, il effectue 3 à 4 allers-retours par jour.
Il a testé tous les jours le vélo “sauf des fois quand il pleuvait trop, je prenais ma voiture. Je ne suis pas encore équipé pour la pluie”.
Patrick a apprécié la pratique du vélo pendant le mois des aventuriers et précise que sur son trajet domicile-travail il ne mettait pas plus de temps à vélo qu’en voiture.
Aujourd’hui Patrick réfléchit à l’acquisition d’un vélo électrique pour ses déplacements et même à la vente d’un des deux véhicules du foyer.
Pendant le mois des aventuriers, Nathalie, habitante de Melesse, s’est rendue en vélo à assistance électrique jusqu’à La Mézière. Le trajet de son domicile à son travail est de 2,5 km. Les travaux sur son trajet habituel ont conduit Nathalie à se lancer dans l’aventure.
Elle a apprécié ce test à vélo. « Mes trajets durent environ 10 minutes (2.5km) pendant lesquelles je me vide la tête… Ils me procurent un moment de calme entre le travail et la maison, une vraie coupure ». Le trajet qu’elle emprunte à vélo est cependant trop stressant avec les voitures.
Pour Nathalie, la période de test a été très appréciée mais elle ne souhaite toutefois pas continuer les trajets domicile-travail à vélo du fait de l’itinéraire très emprunté par les voitures.
Marine, macérienne, a testé le vélo à assistance électrique pour se rendre à son travail à Pacé. Elle a effectué 20 kilomètres par jour pour un temps de trajet de 50 minutes aller-retour.
Marine est convaincue par ce nouveau moyen de déplacement avec lequel elle gagne un peu plus de 10 minutes par rapport à un même trajet avec un vélo classique et “je ne suis pas fatiguée quand j’arrive au travail” précise-t-elle.
Cette expérience nécessite un temps d’adaptation pour une bonne prise en main du vélo et de s’équiper pour la pratique du vélo : gants pour le froid, vêtements de pluie… Le manque de visibilité en hiver a rendu le trajet plus difficile le soir avec le manque de lumière : “C’est moins rassurant, il faut être bien éclairé !”
Marine souhaite continuer à utiliser ce mode de déplacements et s’est inscrite pour bénéficier de la location d’un vélo à assistance électrique auprès de la Communauté de communes.
Mariana, aventurière de la mobilité, habite à St Malo et travaille à Montreuil-le-Gast. Elle a choisi de tester le train depuis Saint-Malo jusqu’à Montreuil-sur-Ille ou Saint-Germain-sur-Ille (en fonction de la météo) puis de faire les derniers kilomètres avec un vélo à assistance électrique.
En descendant à Montreuil sur Ille, Mariana faisait ensuite 12 kilomètres à vélo en longeant le canal en 25 minutes environ.
“Le temps de trajet est plus long qu’en voiture mais je suis moins fatiguée et moins stressée” nous précise Mariana.
“Le trajet à vélo le long du canal est vraiment agréable et dans le train je peux me relaxer, lire, me reposer. Il faut cependant avoir une autre solution de déplacements pour les jours de pluie, où quand il fait nuit plus tôt.”
Si vous aussi vous souhaitez tester de nouvelles mobilités, rendez-vous au printemps 2018 pour la 4è édition.
Renseignements : mobilites@valdille-aubigne.fr